SMARTIZ: Morphing : de la caricature à la métamorphose

Les élèves de quatrième ont travaillé le portrait caricatural qui, par l'exagération et la déformation, met en évidence les traits et expressions du visage.

Par glissement morphologique, chaque portrait devient celui d'un animal anthropomorphe, déterminant un caractère, qui permet à l'artiste de s'adresser au spectateur selon une intention particulière.

Cliquer ici pour voir les dessins des élèves

En parallèle, l'étude en histoire des arts de "Les poires" de Daumier, permet de comprendre en quoi la caricature participe de la liberté d'expression et plus particulièrement de la liberté de la presse.

Enchaînement des dessins qui ont abouti à la création et diffusion des "Poires" : une oeuvre majeure dans l'histoire de la caricature, qui revendique la liberté de critiquer les personnalités politiques en tant que personnification du pouvoir, sans être accusé d'outrage à la personne :

En février 1831, Charles Philipon publie une planche lithographique sans titre figurant Louis-Philippe qui souffle des bulles de « mousse de juillet », des promesses telles que « liberté de la presse ». Le procès contre Philipon est annulé pour vice de forme.

30 juin 1831, La Caricature publie "Le replâtrage" une caricature anonyme représentant Louis-Philippe en maçon replâtrant un mur pour effacer les traces des Trois Glorieuses. En tant que directeur de la publication, Charles Philipon est poursuivi pour offense à la personne du roi.

Feuillet à la plume et à l'encre, donné pour l'original des "croquades" de Philipon, lors du procès contre "le replâtrage"

Fac-similé lithographique autographié par Philipon, publié le 24 novembre 1831, sous forme de supplément tiré à part, au verso d'un catalogue des publications d'Aubert, et joint à la livraison du jour de La Caricature

Version gravée de Daumier, sur bois debout, non signée, publié dans Le Charivari, le 17 janvier 1834 puis le 16 avril 1835 au motif de récolter des fonds destinés à payer les multiples amendes du journal.

Publicité pour l'achat du supplément au journal de 1834 dans La Caricature.

Couverture du journal satirique Le Charivari de février 1834. Contraint de publier le verdict d'un procès, le journal donna au texte une forme de poire.